Peut-on vraiment cerner les impacts d’une crise financière sur notre quotidien ?
Certes, la crise de 2008 a laissé des conséquences désastreuses et a renforcé la disparité entre les États. Effectivement, entre 2007 et 2013, le produit intérieur brut (PIB) par habitant a augmenté de plus de 61 % en Chine et en Inde. Or, dans certains pays occidentaux, c’est le contraire qui s’est produit. Découvrez dans cet article un petit résumé de ce qui s’est réellement passé en 2008 et ses conséquences sur notre vie quotidienne.
Petit rappel sur la crise financière de 2008
La crise a touché presque tous les continents, notamment l’Europe, où de nombreux établissements financiers ont subi des problèmes très graves qui nécessitaient l’aide de la Banque centrale européenne. Mais elle a également touché les banques françaises et européennes, car elles étaient reliées avec les banques américaines. Plusieurs institutions financières américaines ont fait faillite lors de la semaine du 14 septembre 2008. Effectivement, au pays de l’Oncle Sam, certains ménages ne pouvaient plus payer leurs mensualités parce qu’ils n’avaient pas assez de revenus. La Banque centrale américaine a progressivement revu ses taux à la hausse en réponse à la hausse générale des prix et à l’augmentation du nombre de la population. Par conséquent, tous les prêts bancaires s’accompagnaient de charges économiques encore plus lourdes que la plupart des familles ne pouvaient pas supporter. De plus, le prix des biens a chuté parce que les emprunteurs ne pouvaient pas payer leurs mensualités, de sorte que le coût des logements était inférieur à la valeur d’un prêt. D’autre part, les prêteurs ont également subi des pertes, en particulier les établissements de crédit.
Quid de son impact sur la vie quotidienne ?
Certes, le gouvernement français devra réduire considérablement son déficit public. Cela implique que les Français devront payer un peu plus d’impôt et que les dépenses publiques devront être réduites. On peut également s’attendre à la suppression de niches fiscales. Les dépenses publiques, cependant, sont avant tout des dépenses sociales. Par conséquent, nous devrons prendre notre retraite après la soixantaine. En outre, il nous incombe de bien choisir notre assurance maladie. Dans l’hypothèse où cette crise se poursuit, le marché du travail et toutes les activités économiques ne seront pas à l’abri. Si vous avez investi votre argent dans certains placements tels que l’épargne, les actions boursières ou encore une assurance-vie, alors sachez que les risques sont toujours à craindre malgré l’existence des protections légales. Quoi qu’il en soit, il ne faut pas mettre tous vos œufs dans le même panier. En d’autres mots, vous devez diversifier vos placements en investissant par exemple en même temps dans les actions et les livrets. Bien entendu, puisque l’immobilier a toujours la côte, il serait judicieux de placer votre argent dans la pierre afin de percevoir des loyers dans le cadre d’un investissement locatif.
La crise se poursuit jusqu’à aujourd’hui
D’après ce que nous venons de voir plus haut, la crise de 2008 a pris énormément de l’ampleur. Bien qu’elle a commencé il y a maintenant une dizaine d’années, nous ne sommes pas encore sortis de l’auberge. En effet, cette crise financière prend maintenant une forme de crise qui se caractérise par le surendettement des pays occidentaux. Cela concerne essentiellement ceux qui n’ont pas été bien gérés avant 2007 et ceux qui ne disposaient d’aucune perspective de croissance. Parmi ces pays, on peut citer le Portugal, la Grèce et l’Espagne. D’une telle instabilité économique, on ne peut tirer que des conséquences moroses. Effectivement, le gouvernement actuel a besoin de plus de 650 milliards de dettes publiques et plus de 350 milliards de dettes extérieures supplémentaires afin que l’activité économique devienne plus stable.
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