La finance carbone : un moyen pour lutter contre le réchauffement du climat
La finance carbone est un terme qui relève particulièrement de la finance. Elle a été élaborée suite au constat de certains pays à propos de la dégradation de notre climat. Son but consiste dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Ce mode de financement encourage donc les porteurs de projets à investir essentiellement dans le développement durable.
Quand la finance se met au service du développement durable
Considérée comme étant un outil de financement du développement économique durable, la finance carbone a pour objectif de restaurer et de conserver les écosystèmes marins dans un endroit précis. Bien sûr, avec l’appui de la population locale. C’est en quelque sorte un moyen qui permet de financer les porteurs de projets concourant au développement durable. Par exemple, elle aide les entrepreneurs qui veulent investir dans la plantation de mangroves. Pour rappel, ces dernières permettent de fixer le carbone.
Il a été découvert que cette branche de la finance a consacré un budget faramineux, soit plus de 40 millions de dollars à la conservation de la biodiversité marine après une étude réalisée en 2012. Dans ce contexte, les projets de conservation des écosystèmes peuvent être fortement encouragés, y compris ceux qui luttent contre les émissions dans l’industrie de la déforestation et de la dégradation des sols. La finance carbone nous permet aussi de planifier les stocks de carbone et d’offrir des « crédits-carbone ».
Bien sûr, la finance carbone implique également l’État qui doit prendre des mesures draconiennes pour stopper l’augmentation des gaz à effet de serre qui sont particulièrement néfastes à l’environnement. Face à certains constats tels que la hausse des températures, l’élévation du niveau de la mer, la fonte des glaciers et la salinisation des sols, il serait vraiment temps de prendre les bonnes décisions relatives au développement durable.
La naissance du concept de finance carbone
Selon le 4e rapport du GIEC, le réchauffement de la planète est incontestable et se traduit aujourd’hui par certains faits alarmants. En effet, les températures moyennes de l’air et des océans ont augmenté, les glaciers fondent à un rythme incroyable et le niveau de la mer a fortement augmenté. Concrètement, depuis la révolution industrielle, la température moyenne à la surface terrestre a connu une hausse inquiétante de + 1,1°C. Il est à noter que cela constitue le premier effet néfaste des émissions massives de gaz à effet de serre tels que le dioxyde de carbone, les halocarbures, le méthane, l’hexafluorure de soufre et le protoxyde d’azote. Les climatologues indiquent que l’hémisphère nord a connu depuis quelques années des températures jamais atteintes un millénaire d’années avant notre ère.
C’est justement face à ces problèmes climatiques et leurs conséquences désastreuses que le concept de finance carbone a été mis au point. La période d’émergence de cette notion coïncide avec le commerce international de marchandises et de services et le développement du e-commerce. Grâce à l’avènement du numérique et des technologies de l’information et de la communication, il a été possible de créer un réseau mondial d’échange de crédits-carbone qui vise principalement à unir les efforts déployés dans le monde entier pour s’attaquer à un problème qui touche l’humanité entière, c’est-à-dire le réchauffement du climat.
La finance carbone est une source de financement attrayant
Le déblocage des financements supplémentaires pour des projets dans les pays du tiers monde a manifestement permis de mettre en avant et de vendre des crédits-carbone. Bien que ces financements soient attrayants, ils ne sont pas faciles à obtenir puisqu’ils impliquent des procédures compliquées et rigoureuses. Effectivement, la finance carbone nécessite des connaissances particulières et de bonnes capacités d’investissement.
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